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Il y a lieu de retenir qu’une transformation digitale n’est pas que technologique, elle implique des transformations sociales, sociétales, neurologiques, de l’avis du coordonnateur technique de l’ADIE M. Wack Ndiaye.
Source et crédits:
Communication DRMFC/DCM/ADIE, Ramatoulaye Diaw - Photos : Fabrique digitale/ADIE
Une introspection sur le positionnement et les actions de l’Agence De l’Informatique de l’Etat (ADIE) pour une transformation digitale de l’Administration, voilà l’exercice auquel l’ADIE s’est attelé au cours d’un atelier de réflexion interne du 20 au 21 février 2020. La Coordonnatrice du bureau des projets de l’ADIE Mme Aissatou Jeanne Ndiaye est revenue sur l’importance d’une telle activité. En 2017, l’ADIE avait défini un plan stratégique de développement avec comme vision d’être le « moteur de la transformation numérique de l'Etat », en outre la stratégie SN2025 élaborée en 2016 est en train d’être réactualisée par le Ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications ainsi que les différentes parties prenantes afin de mieux l’adapter à un contexte actuel marqué par les évolutions technologiques et les besoins nouveaux des usagers. Les résultats de l’atelier interne pourront être versés dans la réflexion pour la réactualisation de la SN2025.
Pour le Directeur général de l’ADIE M. Cheikh Bakhoum, « la transformation digitale en soi n’est pas un objectif. Il faut voir comment cela impacte sur la vie des populations et sur la transformation structurelle de l’économie ». Il a invité les participants à se prononcer sur ces questions : quels sont les nouveaux rôles qui devraient être attribués à l’ADIE ? sur quoi l’Agence devrait se concentrer ? quels sont les changements à faire sur le plan juridique et réglementaire ?
Pour cet atelier de réflexion qui était certes interne, l’ADIE s’est attachée les services de consultants en transformation digitale afin d’apporter un œil externe et partager des expériences réussies. Au cours de l’atelier, les consultants en transformation digitale ont pu partager l’expérience du pôle digital de la Sonatel. Ils ont également piloté durant la première journée, des activités ludo-éducatives au cours desquelles les murs du deuxième étage ont été transformés pour être tapissés d’idées et de propositions émises par les agents de l’ADIE.
Il y a lieu de retenir qu’une transformation digitale n’est pas que technologique, elle implique des transformations sociales, sociétales, neurologiques, de l’avis du coordonnateur technique de l’ADIE M. Wack Ndiaye. Ce dernier qui a fait un brillant exposé sur la transformation digitale, a explicité les différents termes habituellement utilisés avec beaucoup d’amalgames. Il s’agit notamment de la différence entre le numérique et le digital. M. Wack Ndiaye a évoqué une mutation de l’être humain, qui à la base « était un homo-sapiens », et qui à force d’évolution, est devenu « homo-numericus » ; c’est-à-dire un citoyen numérique.
Au terme de l’atelier, M. Cheikh Bakhoum a salué la qualité des présentations. Il a indiqué qu’il y a certes des réussites enregistrées par l’ADIE, mais il y a des choses à améliorer. Il espère que les résultats de la réflexion seront traduits en actes, et que cela ne se limite pas seulement à la théorie.